VBCI

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Véhicule blindé de combat d'infanterie

VBCI (Véhicule Blindé de Combat d'Infanterie)
Image illustrative de l’article Véhicule blindé de combat d'infanterie
VBCI (Véhicule Blindé de Combat d'Infanterie) en 2021
Caractéristiques de service
TypeVéhicule de combat d'infanterie
UtilisateursDrapeau de la France France
ConflitsGuerre d'Afghanistan (2001-2014)
Guerre du Mali
Troisième guerre civile centrafricaine
Production
ConcepteurNexter Systems
Arquus
Année de conception2000-2007
ConstructeurNexter Systems
Production630 exemplaires
VariantesVCI (3,6 M€)
VPC (2,8 M€)1
Caractéristiques générales
Équipage1 chef d'engin
1 conducteur
1 radio tireur
pouvant transporter 8 fantassins
Longueur7,89 m2
Largeur2,98 m2
Hauteur3,22 m2
Masse au combat28 tonnes (jusqu'à 32 tonnes avec surblindage) 2
Blindage (épaisseur/inclinaison)
Blindagealuminium et acier
Niveau 4 de la norme STANAG 4569 : protection jusqu'au calibre 14,5 mm
Protection contre les canons de 30mm de type BMP-3, dans sa version OPEX 3
Armement
Armement principalUn canon-mitrailleur GIAT modèle M811 d'un calibre de 25 mm (400 coups par minute)4
Armement secondaireUne mitrailleuse coaxiale MAG 58 de 7,62 mm et quatre lanceurs de fumigènes Galix (FLB & AP)
Mobilité
MoteurVolvo D12 turbo diesel à 6 cylindres en ligne
Puissance550 ch (404,5 kW)
TransmissionZF Ecomat 7HP 602
SuspensionMixte oléopneumatique / mécanique
Vitesse sur route100 km/h sur route2
Puissance massique19,6 ch/t
Réservoir420 ℓ
Autonomie750 km

Le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) est un véhicule de combat d'infanterie français tout-terrain à huit roues, conçu et fabriqué en France par Nexter Systems et par Renault Trucks Défense, qui est responsable de toute la partie mobilité de l'engin.

Destiné à remplacer l'AMX-10 P, le VBCI dispose de performances nettement supérieures ; onze soldats peuvent prendre place à bord du véhicule qui est équipé de tous les moyens de communication modernes. La chaîne de montage du VBCI se trouve sur le site de Roanne de Nexter Systems. L'intégration des prototypes et leurs essais ont été réalisés sur les sites de Satory (situé sur le plateau du même nom à Versailles) et de Roanne.

Développement et production

Contexte

Au début des années 1990, le gouvernement français lance le programme VBM (Véhicule blindé modulaire) pour remplacer les véhicules de transport de troupes de l'armée française. Peu après, l'Allemagne et le Royaume-Uni se joignent au projet. Cependant, en 1999, le programme n'aboutit pas et la France décide de continuer le sien. Le , le gouvernement français commande 700 véhicules et le programme se poursuit. Ce chiffre passe à 630 exemplaires lors du projet de loi de programmation militaire 2014-20195.

Développement initial

En 2003-2004, le programme a atteint quelques étapes principales importantes : les tests de mobilité/agilité, le test de blindage et les tests des systèmes électroniques ont été tous réussis. De 2004 à 2005, les cinq premiers prototypes (4 VCI et 1 VPC) ont été testés dans des conditions réelles. Mais, ces tests ont montré des incompatibilités rédhibitoires dans l'intégration de la tourelle Tarask par rapport aux pratiques de l'armée de terre. Celle-ci a dû être profondément revue. Les deux années de retard dans le programme furent les conséquences de cette erreur de conception.

Nexter Systems a été chargée de la fabrication de la caisse en aluminium, de la tourelle de 25 mmTarask, dérivée de la tourelle Dragar, tandis que Renault Trucks Défense s'occupait de la partie mobilité de l'engin. Le VBCI est conçu pour amener le fantassin au plus près des combats.

En 2014 est sorti un nouveau châssis. Celui-ci reprend la forme générale de l'engin mais le poste du pilote est reculé là où se situait le poste du chef d'engin. Ce nouvel engin, équipé d'une nouvelle motorisation, toujours d'origine Volvo, est appelé VBCI 2. Equipé de la nouvelle tourelle T40, il est proposé pour répondre à l'appel d'offres afin de fournir plusieurs centaines de VBCI au Qatar.

Pour faire face à un déficit de véhicules sanitaires de combat, l’armée de Terre a proposé au service de santé des armées (SSA) d’équiper un Véhicule Blindé de Combat de l’Infanterie en version sanitaire. La section technique de l’armée de Terre, la STAT, a installé le premier « KIT SAN » (kit sanitaire) pour un VBCI en à Gao. 6 VBCI bénéficient d'un KIT SAN6.

Histoire opérationnelle

Soldats français et VBCI à Gao en mars ou avril 2013.

Le VBCI a été utilisé sur un théâtre d'opération la première fois en mai/ en Afghanistan pour la protection de convois et l'appui des fantassins des forces françaises en Afghanistan.

Un total de dix VBCI qui peuvent engager une cible avec leur canon de 25 mm à 2 700 m ont été mis en ligne jusqu’à leur retrait fin 2012. Durant l’été 2011, ceux-ci, présents dans la province de Kapissa, ont été visés par une quinzaine de roquettes RPG-7 : une a rebondi sur le Q-net (blindage cage) sans exploser, les autres n’ont pas touché leur cible. Ils ont subi également deux attaques à l'engin explosif improvisé : l'un a explosé avant le passage du véhicule, le second a lacéré deux pneus avant droit (le VBCI a huit roues motrices) et soufflé le blindage cage du VBCI. Ce véhicule a continué de rouler jusqu’à sa base opérationnelle avancée avant de repartir en mission deux heures après7.

En , des VBCI du 92e régiment d'infanterie de Clermont-Ferrand sont déployés par l'armée française au Mali dans le cadre de la résolution 2085 de l'ONU sur le conflit malien. Ainsi, 34 VBCI ont été déployés dans ce conflit8. Ils ont tiré, en , 1 250 obus de 25 mm9.

Caractéristiques

Un VBCI en 2009.

Disposition générale

L'habitacle de 13 m3 est prévu pour accueillir largement onze soldats de grande taille équipés (conducteur + chef de bord / tireur + neuf fantassins avec tout l'équipement collectif du groupe de combat). La version APC sans tourelle, proposée pour le contrat FRES utility, permet d'accueillir quatorze fantassins.

Mobilité

Motorisation

Afin de minimiser les coûts de développement, Nexter a adapté des composants existants disponibles « sur étagère ». Le Volvo D12 est un moteur diesel quatre temps, à six cylindres en ligne suralimenté par turbocompresseur développant une puissance 550 ch au régime de 2 400 tr/min. Son couple maximal est de 2196 N m à 1200 tr/min10. Le moteur est accouplé à une boîte de vitesses automatique ZF Ecomat 7HP 602 couplée à un convertisseur de couple. La boîte comporte sept vitesses en marche avant et deux en marche arrière. Le VBCI possède deux réservoirs, un à l'avant d'une contenance de 170 litres et un autre à l'arrière, sur le déport de caisse, d'une capacité de 230 litres. La suspension du VBCI est mixte ; oléopneumatique et mécanique à grand débattement.

Train de roulement

Le choix de roues plutot que de chenilles pour un véhicule blindé est un débat ancien. Plus mobiles et confortables dans les déplacements à grandes distances que les engins chenillés, comme l'AMX-10P, les véhicules à roues sont moins coûteux à l'acquisition, consomment moins de carburant et se révèlent plus faciles à entretenir et à dépanner. L'adoption d'une propulsion à huit roues motrices a considérablement accru leur mobilité en tout terrain[réf. souhaitée] et a augmenté leur polyvalence. Par ailleurs, ils peuvent recevoir les mêmes protections et armement qu'un engin chenillé. De plus, leur garde au sol élevée et la forme de la caisse les rendent plus résistants au souffle des mines. Mais ils ont aussi leurs inconvénients dans les guérillas urbaines : ils ne peuvent pas tourner sur place en cas de barrage et ont une faculté moindre de franchissement d'obstacles. Néanmoins, le VBCI dispose d'un système de braquage d'urgence par freinage unilatéral qui permet la giration par « ripage ».

Mobilité stratégique, opérationnelle et tactique

Le VBCI est également conçu pour être aérotransportable par un Airbus A400M, avec une masse à vide de moins de 18 tonnes (la masse au combat est de 28 tonnes pour la version d'origine, portée à 32 tonnes après un rétrofit durant la seconde moitié des années 2010).

Protection

La caisse est constituée d'une structure mécano-soudée en alliage d’aluminium de forte épaisseur sur laquelle sont rapportées des plaques de blindage complémentaires en acier très haute dureté (THD). L'habitacle possède une protection pare-éclats interne. Le dessous de la caisse est aussi protégé contre les mines avec des caissons déformables absorbant l'énergie, les sièges suspendus réduisant les conséquences du choc résiduel. La protection contre les mines de la version 32 tonnes du VBCI a été corrigée, avec, en contrepartie, une augmentation de 400 kg de la masse à vide du VBCI. La protection anti-incendie est assurée par six11 extincteurs (quatre extincteurs habitacle et deux extincteurs moteur) à déclenchement automatique qui vont, à l'aide d'un gaz, chasser l'oxygène de l'habitacle durant six secondes. Le VBCI peut évoluer dans un environnement contaminé CBRN pendant une durée maximale de dix jours. Toutes les optiques (épiscopes et viseurs) sont traitées contre le laser.

Les pneumatiques sont des Michelin X-Force, qui sont capables de parcourir 100 km après avoir été percés de cinq balles (trois sur les flancs, deux sur la bande de roulement)12.

Armement et équipement

Armement principal

La rampe d'accès à l'habitacle entourée des lanceurs Galix.

La tourelle Tarask de Nexter est prévue pour un seul homme.

L’armement de cette tourelle dans le VBCI est constitué :

  • d'une stabilisation de la conduite de tir 2 axes (+ azimutage automatique sur cible verrouillée) ;
  • d'un canon-mitrailleur de 25 mm M811 d’une cadence de tir de 125 ou 400 coups par minute, disposant de 400 coups prêts13 ;
  • d'une mitrailleuse coaxiale MAG de 7,62 mm disposant d'environ 2 000 coups ;
  • de dispositifs de protection rapprochée (DRECS) de type Galix.

Les moyens d’observation et de visée de la tourelle sont :

  • un viseur tireur (VTI) qui permet, d'une part, l’observation et la visée en voie directe optique, en vidéo jour et thermique avec possibilité de télémétrie et, d'autre part, la conduite de tir ;
  • un ensemble d’épiscopes permettant au tireur une observation directe à 360° ;
  • un moyen d’observation panoramique (MOP) thermique, stabilisé deux axes, piloté par le chef. Il peut être mis à disposition du tireur. Il sert à l'observation panoramique, à la désignation d'objectif par le chef pour le tireur, et possède divers modes de ralliement sur la visée tireur, sur le châssis, ou sur les divers épiscopes chef ou tireur.

En fonction des besoins opérationnels, la tourelle Tarask peut être équipée entre autres des éléments suivants :

  • leurre infrarouge (LIRE)
  • dispositif d’alerte laser (DAL)
  • dispositif d’identification au combat (DIC)

Communication

Le VBCI possède un système de communications SIT (Système d'information terminal) ainsi qu'un système d'identification du combat

Versions

Versions EMAT

VBCI présenté aux Journées Nation Défense en 2005.

VCI

Le Véhicule de Combat d'Infanterie transporte un groupe de combat de huit hommes (+ 3 hommes d'équipage). Il est équipé d'une tourelle Tarask armée d'un canon-mitrailleur de calibre 25 mm et d'une mitrailleuse de calibre 7,62 mm.

VBCI 32 tonnes

Cette version possède un système centralisé de gonflage de pneus, un train de roulement renforcé permettant de porter le poids total autorisé en charge (PTAC) à 32 tonnes contre 29,3 tonnes sur la première version. Sa protection anti-mines a également été revue. La DGA a prononcé la qualification d'une version plus lourde du VBCI en dont le poids total autorisé en charge (PTAC) passe de 29 à 32 tonnes, permettant de répondre aux menaces les plus dures des théâtres d’opération de l’Armée de terre avec l’amélioration de la protection du véhicule mais aussi la préservation de l’évolutivité du véhicule et de son adaptation aux besoins futurs. Sept VBCI en version 32 tonnes ont été livrés entre avril et 14 puis le rythme des livraisons a été augmenté à quatre exemplaires par mois jusqu’en été 2017. Au total, 95 véhicules étaient ainsi transformés en 15.

VPC

Ce Véhicule Poste de Commandement est équipé de deux stations SIR. Il est conçu pour sept utilisateurs (+ équipage) et d'un tourelleau téléopéré armé d'une mitrailleuse lourde M2 de calibre 12,7 mm.

Versions export

VTT

Le Véhicule de Transport de Troupes est dépourvu de tourelle afin d'accueillir un plus grand nombre de fantassins (jusqu'à 14).

VBCI 2

Cette version est appelée également VBCI Mk. 2. Il s'agit d'une version améliorée du VBCI. Le véhicule a été présenté pour la première fois en 2015 au salon DSEI (DSEI), un salon international de la Défense à Londres. Le VBCI 2 a la particularité d'avoir son poste de conduite reculé à la place du poste du chef d'engin, ce dernier prenant désormais place dans la tourelle biplace T40 armée d'un canon à tir rapide CT40 utilisant des munitions télescopées. L'espace libéré à l'avant-gauche étant désormais occupé par un réservoir de carburant, le réservoir de carburant situé à l'arrière-gauche de la cabine est quant à lui remplacé par un espace de rangement. Le glacis est refait et présente deux angles d'incidence, la protection contre les mines et EEI passe au niveau 4A/4B. Le PTAC passe à 32 tonnes, l'essieu arrière est directionnel. Il possède également un nouveau moteur Volvo D13 d'une puissance de 600 ch16 (au lieu de 550 ch). Un système de vision périphérique et un dispositif d'aide à la conduite sont disponibles en option. Cette version a été développée avec le retour d'expérience de la première version, utilisée au combat par l'armée française au Mali17. En , le Qatar a produit une lettre d'intention pour l'achat de 490 exemplaires du VBCI18.

VBCI Philoctète

Baptisé Philoctète, en référence au héros mythologique de la guerre de Troie, le véhicule arbore la livrée de camouflage des blindés grecs19. A l’occasion de la première édition du salon DEFEA qui s'est tenue à Athènes du 13 au 15 juillet 2021, Nexter présente pour la première fois un système de combat d’infanterie complet ; le VBCI Philoctète. Le Philoctète reprend le châssis amélioré du VBCI 2 mais intègre une version inhabitée de la tourelle T40, armée d'un canon 40 CTC de 40 mm et deux lance-missiles antichar MMP. Un tourelleau téléopéré armé d'une mitrailleuse de 12,7 mm. Il répond aux exigences de l’armée grecque en matière de mobilité, de protection, de modularité et de puissance de feu.

Informations complémentaires

Poids0,3 kg
Dimensions24 × 7 × 40 cm
Echelle

1/72

Matériau

Plastique

Période

1939-1945/WW2

Brand

Heller

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