BRITISH SAS North Africa 1941

46.28 

BRITISH SAS
North Africa 1941
(YM1842)

Rupture de stock

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Special Air Service

 
 
Special Air Service (SAS) Regiment
Insigne de béret du SAS : représentant à l'origine l'épée Excalibur auréolée de flammes (flaming sword), il est souvent décrit comme une « dague ailée » (winged dagger)[note 1],[1].
Insigne de béret du SAS : représentant à l'origine l'épée Excalibur auréolée de flammes (flaming sword), il est souvent décrit comme une « dague ailée » (winged dagger)note 1,1.

Période1er juillet 1941
PaysDrapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
BrancheArmée de terre britannique
RôleForces spéciales, contre-terrorisme
Fait partie deUnited Kingdom Special Forces (UKSF)
Garnison21 SAS (R) : Londres
22 SAS : Credenhill
23 SAS (R) : Birmingham
Surnom« blades »
CouleursBleu pompadour2
DeviseWho dares wins2 (« qui ose gagne »)
MarcheRapide : Marche Des Parachutistes Belges
Lente : Lillie Marlene2
ÉquipementLand Rover « pinkies »3
GuerresSeconde Guerre mondiale
Insurrection communiste malaise (1948-1960)
Konfrontasi
Guerre du Dhofar
Conflit nord-irlandais
Guerre des Malouines
Guerre du Golfe (1990-1991)
Guerre d'Afghanistan (2001)
Guerre d'Irak
Commandant historiqueDavid Stirling
Mike Calvert
John Woodhouse
John « Johnny » Watts
Peter de la Billière
Michael Rose

Le Special Air Service (SAS) est une unité de forces spéciales des forces armées britanniques, créée en 1941 par le lieutenant David Stirling avec des volontaires britanniques. Cette unité s'est fait connaître pendant laSeconde Guerre mondiale pour des raids menés derrière les lignes allemandes en Afrique du Nord.

Dissoute à la fin de la guerre, l'unité fut recréée au Royaume-Uni en 1947. Elle est considérée comme l'une des références mondiales en matière de forces spéciales et d'unité de contre-terrorisme.

Sa devise est : « Who Dares Wins » (« Qui ose gagne »).

Histoire[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Unité du détachement L durant laguerre du désert le 18 janvier 1943.

Le front africain[modifier | modifier le code]

En 1941, pendant la guerre des Britanniques contre les forces armées italiennes et l'Afrika Korps commandé par Erwin Rommel en Afrique du Nord, un jeune lieutenant écossais propose de former une nouvelle unité destinée à frapper l'ennemi sur ses bases arrières (aérodromes et ravitaillement, entre autres). Constituée de petites unités de commandos, elle ferait preuve d'agilité et de précision. Au départ, ce projet ne fait guère l'unanimité au sein de l'état-major. Le peu d'hommes demandés, la détermination de David Stirling et de son adjoint Paddy Mayne et l'appui du futur maréchal Archibald Wavell (1883-1950, PCGCBGCSIGCIECMGMC) viennent à bout des dernières réticences.

La Special Air Service Brigade s'installe donc sur la base de Kabrit, sur les bords du canal de Suez et est constituée d'une soixantaine d'hommes qui forment le L Detachment.

Après des raids menés en collaboration avec le Long Range Desert Group commandé par le futur général David Lloyd Owen CBOBEDSOMC (1917-2001)4, où les hommes du SAS font sauter des avions sur les aérodromesitaliens et allemands (24 avions à Tamet le 14 décembre 1941, 37 avions le 20…), le haut commandement britannique applique à plus grande échelle l'idée de Stirling, et commence à réfléchir sérieusement à l'utilisation de ce nouvel atout. Chaque raid effectué permet de mettre hors d'état de nuire plus de 20 appareils et d'endommager les aérodromes plus efficacement que les bombardiers, avec un moindre coût en hommes (en comptant tout de même les pertes évidentes dues à l'ennemi et au désert)5.
Toutefois dans la nuit du 24 au 25 janvier 1943David Stirling, est capturé par les allemands qui, jugé dangereux, est expédié en Allemagne, à la forteresse de Colditz.
Les forces spéciales sous le commandement de David Stirling, sont dispersées. En avril 1943, un des SAS, le 1st SAS, est même scindé en deux unités : le SRS - Special Raiding Squadron et le SBS - Special Boat Squadron. Le SRS sera placé sous les ordres de Paddy Mayne (en).

 

Les Français libres[modifier | modifier le code]

Membres du French Squadron SAS(1re compagnie de chasseurs parachutistes) en Tunisie début 1943.

Très tôt après avoir commencé ses opérations, Stirling se rendit compte que les hommes dont il aurait besoin devraient être formés aux actions commandos. Mais il disposait de peu de temps et prit des hommes qui avaient déjà une formation avancée. En Égypte, il y avait des parachutistes français, trop peu nombreux pour remplir des missions, mais qui ne demandaient qu'à participer à l'effort commun et qui avaient déjà participé à des opérations de destruction en France, comme celle de la centrale de Pessac (mai 1941). Stirling demanda donc à ses supérieurs que ces Français lui soient rattachés.

Cette unité de Français libres ne dépendant pas du commandement britannique, Stirling prit sur lui de demander directement au général de Gaulle la « permission » de lui emprunter ces quelques hommes.

Au début, de Gaulle refusa qu'une seule partie de ses troupes soit placée sous commandement direct d'un officier britannique dans une unité britannique. Selon les témoins, Stirling, furieux, aurait dit en anglais : « Il est aussi têtu qu'un officier anglais ! »

De Gaulle, comprenant alors que celui-ci était écossais, aurait fait volte-face et lui aurait souhaité bonne chance pour la suite des opérations. (Pourtant la politique de De Gaulle n'était pas anglophobe mais consistait à vouloir démontrer que la France continuait le combat par elle-même, sans être une légion aux ordres des Alliés)

En janvier 1942, la 1re compagnie de chasseurs parachutistes du capitaine Georges Bergé est envoyée à Kabrit. À la recherche de parachutistes pour renforcer sa brigade, Stirling intègre les Français libres, qui forment le French Squadron du SAS ; les premiers sticks français ou franco-britanniques sont engagés dès fin mai 1942. Un raid est mené contre l'aérodrome de Candie-Héraklion en Crête le 13 juin 1942 par un commando de 6 hommes, conduit en Crête en sous-marin, légèrement équipé (colt 45, poignard, compas et vingt bombes Lewis chacun). Ils détruisent 22 avions de la base aérienne allemande. Le lendemain, le chasseur parachutiste Pierre Léostic (17 ans) est abattu par les Allemands, le lieutenant Costas Pétrakis et le capitaine Lord Jellicoe réchappent de l'opération, le commandant Bergé, le caporal Jacques Mouhot et le chasseur parachutiste Jack Sibard sont arrêtés.

Devant les attaques du SAS, des gardes sont placés sur les aérodromes pour protéger les avions, empêchant les hommes du SAS de poser leurs bombes. Aussi Stirling équipe-t-il la brigade de jeeps munies de 3 à 5 mitrailleuseschacune, avec lesquelles il lance des attaques surprises qui leur permettent d'avoir momentanément une puissance de feu supérieure à l'ennemi et de détruire les avions, avant de s'enfuir dans le désert. À Sidi Hanneisch (juillet 1942), 18 jeeps détruisent une trentaine de Heinkel 111.

Malgré l'échec du raid contre le port de Benghasi (les forces impliquées étaient trop nombreuses selon les critères SAS) et la capture de son chef lors d'une mission en Tunisie, le SAS gagne le droit de continuer le combat sur le front européen après le débarquement des Britanniques et des Américains en Afrique du Nord. De plus, même si Bergé fut capturé peu de temps après Stirling, et que les SAS d'Afrique du Nord furent décimés, l'idée d'un corps cosmopolite était acquise.

Lors de la capitulation de l'Allemagne le 8 mai 1945, il n'y avait plus que 22 membres français des SAS survivants sur les 215 SAS français engagés avant le 8 novembre 1942 (qui dépendaient des FAFL), soit 90 % de pertes.

Le front européen[modifier | modifier le code]

La SAS Brigade, malgré la capture du lieutenant-colonel Stirling, forme un corps intégré dans les plans de l'état-major. L'unité, placée sous les ordres du général de brigade Roddy Mc Leod, compte désormais quatre régiments et une compagnie.

Les SAS ont fait la preuve de leur efficacité et ils sont connus de l'état-major allemandHitler avait lui-même émis un ordre, fin 1942, afin que tous les commandos qui tombaient entre les mains de ses soldats soient considérés comme des espions et fusillés séance tenante :

« Les troupes SAS prisonnières seront remises immédiatement à l'unité de la Gestapo la plus proche. Ces hommes sont très dangereux.
La présence de troupes SAS dans n'importe quel secteur doit être immédiatement signalée. Elles seront exterminées sans pitié. Adolf Hitler6 »
La brigade SAS[modifier | modifier le code]

La brigade est alors formée de deux régiments britanniques :

Elle comprend également des régiments étrangers

Chaque régiment comprend 40 sticks (groupes de 10 hommes).

La brigade SAS est employée sur le front européen dès le débarquement pour des missions d'ordre stratégique. Ainsi, parmi les premières troupes alliées de l'opération Overlord, 36 Français libres du 4e SAS sont parachutés le 6 juin vers 00h30 en Bretagne afin de harceler les moyens de communication et empêcher des renforts allemands d'atteindre la tête de pont en Normandie.

De même, toujours dans la nuit du 5 juin, des sticks du 1st SAS sont largués dans le Morvan dans le cadre de la mission Houndsworth et dans la Vienne (mission Bulbasket). Dans les semaines qui suivent, les autres régiments sont déployés en France derrière les lignes ennemies afin de harceler les Allemands en retraite après les débarquements en Normandie et en Provence.

La Bretagne[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Opérations SAS en Bretagne.

Théâtre le plus important de l'engagement des SAS en France, la Bretagne comptait à la veille du débarquement de nombreuses troupes allemandes qui pouvaient renverser le cours de la bataille de Normandie. Les Alliés, soucieux de fixer ces troupes, envoyèrent donc les SAS qui, aidés de la Résistance bretonne, devaient harceler l'ennemi et l'obliger à rester sur place. Vers 00h45 le 6 juin[réf. nécessaire], 4 sticks précurseurs (35 hommes du 4th SAS) reprennent contact avec le sol français, devenant ainsi les premiers soldats français et alliés de l'armée regroupée pour Overlord à poser le pied en France, avant même les 177 fusiliers marins français du célèbre commando Kieffer. Ainsi, dans le cadre de la mission Dingson, les sticks des lieutenants Marienne et Déplante sont parachutés près de Plumelec et Lilléran dans le Morbihan. Ils perdent ce soir-là leur premier homme, le caporal Émile Bouétard, un Breton, le premier mort7 d'Overlord. Plus au Nord, dans le cadre de la mission Samwest, les lieutenants Botella et Deschamps et leurs hommes tombent en bordure de la forêt de Duault où ils installent une base.

Rapidement le contact est pris avec la Résistance bretonne. Les maquisards sont nombreux, certes, mais mal encadrés, mal formés et quasiment sans matériel. Les SAS prennent donc en main l'instruction ainsi que l'approvisionnement en armes, tout en menant des actions de sabotage visant les moyens de communications, de ravitaillement et de déplacement des Allemands. Dans les forêts bretonnes, très bien adaptées aux besoins des maquisards, les Allemands se sentent en danger et ne se déplacent plus qu'en fortes colonnes, peu discrètes mais plus sûres. Cela permet alors de mieux surveiller ces déplacements et de demander l'intervention de l'aviation alliée.

Le commandement allemand décide de réagir, car il craint l'ouverture d'un second front en Bretagne après celui de la Normandie. La Gestapo, la Milice française et des éléments russes « blancs » de la Wehrmacht sont déployés et montrent qu'ils sont capables de tout pour retrouver les parachutistes et les résistants soutenus par la population civile.

Les deux bases de commandement des groupes SAS, la forêt de Duault (Côtes-du-Nord) et le village de Saint-Marcel (Morbihan) sont attaquées à quelques jours d'intervalle, les 12 et 18 juin 1944. Mais les Allemands, malgré des pertes sévères, ne parviennent pas à encercler ces bases, et obtiennent uniquement la dispersion des combattants.

Les SAS (qui sont alors près de 450) sont répartis au sein des différents bataillons FFI où ils servent d'instructeurs. Par radio, d'importantes quantités d'armes et de matériel sont demandées et permettent d'armer plusieurs milliers d'hommes. Début août, lorsque les Américains entrent en Bretagne, l'ordre d'insurrection générale est donnée ce qui facilite la progression des unités blindées et la libération de la région.

Le 4th SAS paya cher cette efficacité : 70 tués, 197 blessés sur 450 engagés (sans parler des pertes de la Résistance).

Suite des opérations[modifier | modifier le code]

Jeep SAS en Europe, 18 novembre 1944.

Fin juillet et dans le courant du mois d'août, le 3rd SAS intervient en Vendée, dans le Finistère, le Limousin, les monts du Lyonnais et en Saône-et-Loire. Les opérations se poursuivent ensuite pour le 4th SAS sur la Loire (opération Spencer), et certains SAS prennent part à la libération de Paris.

Après Paris, les régiments sont réorganisés. Le commandant Jacques Pâris de Bollardière prend le commandement du 3rd SAS, et le commandant Puech-Samson, adjoint de Bourgoin, celui du 4th SAS. Au cours de l'hiver 1944, les SAS sont envoyés d'urgence dans les Ardennes belges (opération Franklin). Le 3rd SAS et le 4th SAS opèrent ensuite début avril 1945 aux Pays-Bas lors de l'opération Amherst.

À la fin de la guerre, les régiments SAS non-britanniques furent transférés aux armées de leurs pays d'origine ; les 1st et 2nd SAS furent dissous et tinrent leur dernière parade le 5 octobre 1945. Le QG de la brigade SAS survécut quelques mois supplémentaires en raison de l'existence d'équipes SAS chargées de poursuivre les criminels de guerre en Europe, avant d'être dissous à son tour le 30 juin 19468.

Informations complémentaires

Poids0.25 kg
Dimensions10 cm
Echelle

200mm

Matériau

Résine

Période

1939-1945/WW2

Artistes

Master & Painted by Young B Song

Nation

Anglais-British

Brand

Young Miniatures

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